Wednesday, February 09, 2011

The Devil Is a Woman (1935)

Instead of giving the plot summary for this film, I shall give the plot summary for the novel on which it was based, "The Woman and the Puppet", by Pierre Louÿs, published in 1898. It is taken ipsis litteris from the site CritiquesLibres:

-beginning of quote-
la femme et le pantin de Pierre Louÿs

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

critiqué par Hiram33, le 30 septembre 2006 (Bicêtre, Inscrit le 31 juillet 2006, 41 ans)

La note:
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : (17 276ème position).
Visites : 1 099 (depuis Novembre 2007)
Duel de pervers

Au cours du carnaval de Séville, un jeune Français André Stévenol tombe amoureux d'une jeune espagnole inconnue. Il lui déclare sa flamme lui envoyant un oeuf sur lequel il a eu le temps d'écrire "Quiero". A grand peine, il suit la trace de la belle et se présente au domicile de celle-ci. Il se fait éconduire par le domestique mais un commerçant voisin lui donne le nom de la Sévillane : Conception Perez. Rentré chez lui, il reçoit un mot de la belle lui proposant un rendez-vous. Les heures qui séparent André de sa rencontre galante le taraudent, il décide de se ballader et croise une ancienne connaissance, Mateo Diaz. Diaz lui demande de soulager son angoisse et apprenant qu'il est éperdu d'une certaine Concha, il est pris d'effroi, ne serait-ce pas Concha Perez ? La femme qu'il a connue et qui a causé ses pires tourements ? Oui, c'est bien elle. Alors commence le récit de Mateo. Il va tenter de convaincre son ami de ne pas venir au rendez-vous. L'Espagnol a rencontré la belle dans un train, il a été séduit par sa beauté et par son chant qui accompagnait avec ironie la danse d'une gitane. Puis plus rien jusqu'au hasard des retrouvailles. Là, démarre un crescendo où l'ancien Don Juan jette son dévolu sur Concha. Alors qu'il s'est servi des femmes comme d'objets sexuels c'est lui qui se transforme en pantin dans les mains de la belle Sévillane. Elle va le manipuler, lui laisser croire qu'elle l'aime. L'embrasser, et même entrer dans son lit mais munie d'une "cuirasse" de tissu empêchant les ébas. Humilié, insulté, Mateo en redemande pourtant et il cède à tous les caprices de Concha. Elle disparait de sa vie pour réapparaître et lui, se laisse encore prendre au piège. Elle dit être restée vierge pour lui, n'avoir aimé que lui et Matéo d'y croire naïvement. La belle est danseuse dans un cabaret se qui excite la jalousie du Don Juan jusqu'au paroxysme quand il s'aperçoit que Concha danse nue devant les "Inglès", il le découvre par hasard. Mais Concha réussit une fois encore à le convaincre qu'elle est toujours sans amant. L'humiliation atteint son apogée quand Concha repousse Mateo devant la grille de son appartement et appelle un homme qu'elle embrasse devant le "pantin". Il aura sa revanche en frappant Concha comme pour vider sa colère emmagasinée pendant des mois. Mais, comble de l'ironie, c'est Concha qui en redemande, avouant qu'elle l'a toujours aimé et que s'il elle a tout fait pour le rendre jaloux c'est pour qu'il la batte car elle aime se faire frapper. Mateo obtient ce qu'il a toujours recherché, Concha devient sa maîtresse mais elle l'oblige par tous les moyens à céder à la violence et aux coups. Elle torture psychologiquement Mateo en lui interdisant tout contact avec une femme, toute sortie au théâtre et tout lecture alors qu'elle ne se gêne pas pour le tromper. Elle va jusqu'à le provoquer lui écrivant pour lui donner rendez-vous là où elle se trouve avec son amant, espérant qu'il arivera au moment de l'étreinte. Un duel entre les deux rivaux s'en suit. Résolue à sortir de cet enfer, Mateo fuit à Tanger puis en Italie. La fin du récit du "pantin" aurait dû convaincre le jeune Français d'éviter la manipulatrice mais il n'en est rien. Et comble de la déchéance Mateo lui-même cherche à retrouver la belle...

Pierre Louÿs sert dans ce roman les amateurs de sensulalité mais c'est surtout un récit psychologique. Si Mateo est manipulé et Concha manipulatrice, le couple est égal dans la perversion. Il s'instaure une relation sado-maso physique et psychologique. Personne n'est vraiment coupable et victime, le jeu est partagé par les deux amants qui semblent y trouver un plaisir malsain. Ce roman a inspiré Julien Duvivier pour un film avec Brigitte Bardot et Von Stenberg [sic] pour un film avec Marlène Dietrich.
-end of quote-

The difference between the above and the film's plot is that the masochistic inclinations of 'Concha' are eliminated in the film. I would venture the opinion that this modification - and otherwise it seems to be a faithful rendering - makes the film an improvement over the novel. The dynamics of the relationship is purer in the film, in the sense that it is closer to a Masochian relationship. That is, the woman plays a purely sadistic part and the man a purely masochistic one. The novel, when it "justifies" Concha's behavior, seems - although this is just guessing without having read it in its integrality - to add a melodramatic element which fortunately the filmmakers chose not to include. The film is splendid, a visual dazzlement graced by a literate screenplay.
This is critic Dale Thomajan's fourth entry in his 1935 top ten list.

Rating: 95 (first in my list of favorites for 1935)

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